étés (la cheminée, etc.)
corpus d’œuvres
Été deux mille dix-huit : les beaux arts se terminent ; je pars en Italie ; six ans de relation avec O. se terminent ; je pars vers le nord, je m’arrêterais bien avant le nord.
Été deux mille dix-neuf : je me souviens de O. donc je fuis ; je pars pour Le Mans, pour Mulhouse ; une virée en karting à pédales me mène à Marseille phase 1 ; je rencontre une cheminée. Cet été là j’irais partout-partout plusieurs fois jusqu’à Marseille phase 3.
Novembre deux mille dix-neuf : je lis Nadja ; la nécessité d’un fac-similé de la cheminée m’apparaît évident.
Mai deux mille vingt : j’en doute donc je relis Nadja ; j’entame la cheminée.
Été deux mille vingt : je tombe amoureux ; j’avais prévu de partir alors je pars ; nous nous retrouvons en Italie, ensemble ; et avant et après l’Italie je suis ailleurs ; « My boyfriend is never here. » me dira H. ; au passage entre deux lieux, je revois la cheminée, elle a changée, ou bien c’est moi qui l’ait changée.
Depuis trois étés je pars et quand je rentre je raconte, et je ne sais plus ce qui est de l’ordre de l’expérience, de l’anecdote ou de la fiction.
Entre les étés je côtoie des œuvres qui provoquent en moi des réminiscences des étés passé ; ou je les cite ou je les plagie ou elles me mènent ailleurs.